Le livre des Belges au Pérou
Par eux-mêmes
et Guy Vanackeren
Il prit d'abord naissance ici sur internet. Chacun put le voir naître
et grandir sur internet.
Il se développa au fur et à mesure, des apports d'informations
et se transforma au fur et à mesure des améliorations apportées,
des interviews et rencontres. Mais les textes définitifs furesnt
réservé exclusivement pour l'édition imprimée.Sa
sortie s'est faite fin 2002 et sa présentation officielle en présence
de l'Ambassadeur Lothar Verzijk le 8 janvier 2003 et le coût
unitaire est de 15 dollards américains ou l'équivalence en
Euro.
Il faut le savoir des Belges ou futurs belges, car déja Bruxellois, Liégeois, Gantois, Brugeois, Namurois etc, ont été liés à l'histoire du nouveau monde et des Amériques d'une façon générale.
Dès le second voyage de Christophe Colomb fut accompagné
de deux flandriens, Jean de la Deule et Jan Cosin. Ce qui
s'explique par le fait que le territoire de l'actuelle Belgique était
alors considéré par les Espagnols comme leurs territoires
et de ce fait ses habitants comme "assimilés espagnols".
Et même si au départ les espagnols souhaitaient que seuls
des ressortissants, Et ce qui conncerne d'une façon générale
l'amérique latine, concerne de la même façon le Pérou.
Incas et futurs belges furent même de la sorte d'une certaine
façon certains façon dans le passé un jour...compatriotes
!
Vrai ou faux ?
Nous aborderons un peu l'histoire de ces belges du passé, mais nous intéresserons aussi très particulièrement et avec beaucoup de tendresse aux belges qui y sont toujours, aux belges qui y vivent aujourd'hui ! Nous n'oublierons pas ceux qui y sont passés récemment et sont restés dans notre coeur.
Si l'on fait foi des travaux d'Eduardo Dargent dans son livre "Los profesores Belgas en el Perú. Cuatro siglos de presencia destacada" (les professeurs Belges au Pérou. Quatre siècle de présence remarquable) le plus grand apport des non-espagnols au Pérou serait donné par les Belges et ce principalement dans le domaine de l'enseignement.
Ce serait d'ailleurs la raison pour laquelle son frère Carlos lors de son mandat comme maire de la commune de Surco, rendit hommage à ces belges en créant la petite place des Maîtres (professeurs) Belges
Il y a en principe environ 650 belges au
Pérou (sans compter les touristes de passages
pour un mois ou moins)
Ils et elles proviennent de tous les coins de Belgique et parlent selon
le cas: français, flamand, allemand et/ou ... espagnols!
Espagnol qui est devenu très souvent la langue véhiculaire
entre belges lorsque parmi les interlocuteurs belges, l'un ne parle pas
la langue de l'autre.
Certains viennent d'arriver et fondent des projets à court, moyen ou très long terme, d'autres y sont depuis des dizaines d'années voire sont déjà de la deuxième ou troisième génération. Ils occupent diverses fonctions: hommes ou femmes d'affaires, chefs d'entreprises, hôteliers, restaurateurs, agents de voyage, diplomates, employés, médecins, mères au foyer, pensionnés, étudiants, ecclésiastiques, etc.
Au
fil des lignes de ce livre virtuel, nous en présenterons quelques
uns.
Nous avons pour ce faire invité à plusieurs reprise nos
compatriotes à nous réunir pour des repas de travail, nous
en ferons d'autres encore car nombreux encore sont ceux qui ne purent participer.
Ce livre se veut un vibrant hommage à ces belges expatriés,
sortes de pionniers du nouveau monde.
Nous présenterons ici plus d'une trentaine d'entre eux,
notamment:
Vera Aleman
francophone, professeur d'université
Luc BALENS, Mireille
VAN LANGENACKEN et leurs enfants Wouter et Kathia,vivent à
Lima
Luc Balens est néerlandophone, parle un peu français
et très bien espagnol, il travaille dans la société
Prodac pour une section de Beckaert au Pérou.
Carine BECKERS
Welkenraedtoise, francophone, Lima
Martial BORZEE,
francophone, co-directeur fondateur avec son épouse péruvienne
Mercedes Berdejo, de l'école supérieure de dessin et architecture
"ORVAL"
à Lima
Le Designer de la couverture du livre des Belges Manuel Caceres Del
Sante est élève diplomé d'Orval
Anne du chastel de la Howarderie épouse Manlio
Alessi,
NOM: du Chastel
Prénoms: Anne
langue(s) parlée(s) en commençant par la maternelle:
Francais,
Anglais,
Espagnol
né à : Ixelles le 29 avril 1961
Issu(e) de père, mère, originaires de telle région
et de telle
profession): Père Administrateur de sociétés (Société
Générale-Brufina)
originaire de Mons-Harvengt et mère au foyer originaire de Liège
par sa mère
et Gramont par son père
Votre profession actuelle: Créative
Profession de votre conjoint: Directeur financier
Si vous êtes investisseur nom de l'entreprise, type d'établissement
et
caractéristiques (existe depuis quand etc), si vous êtes
employé de
cette entreprise le préciser: Je vais éditer un mensuel
francophone qui
s´appellera LIMA´GINATION, comme existe déjá
Incontri pour les Italiens et
Lima Times pour les anglais... Ca manque!
Composition actuelle de la famille au Pérou:Manlio et moi, Lavinia
8 ans et
Adriano 7 mois. Mon beau-père est amoureux d´une péruvienne
pour l´instant
et vit á Lima 6 mois par ans depuis 2 ans.
Si vous êtes marié(e), préciser éventuellement
dans quelles
circonstances vous avez fait connaissance de votre conjoint et situation
au Pérou au Pérou à cette époque (ou situation
dans le pays dans lequel
vous vous trouviez).J´ai invité mon mari á danser
á une fête en France et
nous avions dans la tête de voyager, notre première expatriation
fut le
Pérou (il y a 6 ans)
Vers quelle date êtes-vous arrivé(e)(s) au Pérou
?: Janvier 1995
Pourquoi ?: Pour Eternit
Où vivez-vous au Pérou (Région, ville, quartier,
caractéristiques de cet
endroit, inclus si vous vivez en maison ou appartement etc) pourquoi
là:La
Molina Lima pour les enfants . C´est une Zone peu poluée
et peu bruyante,
Ayant un salaire d´expatrié nous avons piscine et tennis
dans le jardin et
c´est une des zones les plus sûre de Lima
Brossez en quelques lignes votre histoire, votre parcours, en
l'agrémentant éventuellement de quelques anecdotes ou
événements que
vous aimeriez partager avec les lecteurs: Une chose qui me surprend
encore
aujourd´hui est que lorsque mon mari devait choisir d´être
expatrié et qu´il
avait le choix entre le Chili, l´Argentine et le Pérou,
et ayant une fille
de deux ans, nous nous sommes dit " Commencons par...-(suite dans
la version imprimée)
Etienne DURT,
francophone, mais parlant aussi néerlandais, anglais, espagnol
et un peu de quechua, Sociologueà
Lima qui la plus grande partie de sa vie a travaillé dans le "campo"
sur le terrain en zone rurale au Pérou et en Bolivie.
“MY WAY” ou à ma manière!
Etienne DURT fait le po(i)nt entre le XXe et
le XXIe siècle.
Du plat pays qui est le mien aux hautes terres des Andes: ma découverte de l’Amérique ...
Né à Bruxelles à la fin de la guerre [Etterbeek 1944], mes convictions pacifistes m’ont mobilisé vers un service civil dans le “tiers monde”. Equipé de ma licence en sociologie [UCL, Leuven 1969] et accompagné par Marita originaire de Cusco, “compagne de vie et de voyage” durant le siècle passé, nous nous préparions pour aller travailler à Mendoza / Argentine, quand un terrible tremblement de terre a secoué le Pérou [31 mai 1970] avec un solde tragique de plus de cinquante mille morts. OXFAM qui appuyait le projet de Mendoza nous propose de faire une étape antérieure au Pérou afin de mobiliser l’opinion publique à l’appui d’actions de solidarité ... Arrivé au Pérou pour six mois, j’y suis depuis trente ans, circulant du nord au sud et d’ouest en est ... Et je viens de connaître Mendoza il y a un an!
Nos trois enfants sont nés au Pérou:
Inti [Chimbote 1972] est actuellement photographe et vit heureux avec
Carla à Santa Cruz / Bolivie;
Tania [Lima 1974] est une ingénieuse forestière de La
Molina;
Ivan [Lima 1976] est quasi économiste de La Pacifico.
* Curriculum vitae “regressif” de l’université agraire à l’école primaire rurale.
En tant qu’enseignant et chercheur.
Quand je suis arrivé comme professeur à l’Université
Nationale Agraire La Molina [UNALM, 1973], j’imaginais avoir atteint le
sommet en relation à la formation des cadres nécessaires
au développement rural du Pérou! Jusqu’à la réalisation
d’une enquête ou l’on découvrit que plus de la moitié
des gradués avait commencé à travailler dans l’industrie,
le commerce et les services, mais était plus liée à
la ville qu’à la campagne. Donc “La Molina”, créée
au début du siècle passé par une équipe de
professeurs de Gembloux (IAG), mes ancêtres en matière de
coopération, avec ses facultés d’agronomie, de zootechnie,
d’eaux et forêts, de pêcherie, d’économie et planification,
etc. représentait un investissement orienté vers le développement
rural, mais dont la moitié des ressources humaines, une fois formées,
ne retournait plus sur le terrain après les études universitaires.
Consacré à la promotion du développement.
Dans les projets de développement rural appuyés
par la coopération belge [Huancavelica 1980-83, Huancabamba-Piura
1984-87 et ESAN-INP 1988-89] j’ai commencé à travailler dans
le style d’un état-major latinoaméricain avec beaucoup d’officiers
et peu de troupe. Style corrigé au deuxième tour avec l’engagement
de techniciens, la plupart des jeunes de la région qui sortaient
des instituts techniques agricoles. Ils obtenaient un contact direct avec
les communautés paysannes et avec la population des villages, vu
qu’eux- mêmes en sortaient. Mais comme la formation technique agricole
était inégale, il y avait des gens bien formés, médiocres
et déformés ... L’instrument de correction utilisé
fut une formation permanente au travail de terrain, en commençant
avec le propre personnel du projet.
L’on observa un problème lorsque, après avoir suivi quelques cycles de formation, des personnes qui étaient de bons techniciens se croyaient devenus “ingénieurs”! Et se présentaient vis-à-vis des communautés et des paysans comme des “spécialistes” en développement. En raison de quoi, l’idée initiale qu’il n’y avait pas de différences entre ... (suite dans la version imprimée du livre)
Jean-François GHYOOT
francophone, parlant aussi le néerlandais, représentant
de la FAO pour les Nations Unies, Jean-François fut
le seul otage belge lors de la prise la résidence de l'ambassadeur
du Japon à Lima par le groupe Tupac Amaru. N'est plus au Pérou.
Il est marié à la photographe Agnès Odoul.
Il nous fait part de cette expérience comme "otage" dans le
texte qui suit:
5 jours comme otage à l'Ambassade du Japon à Lima
Mardi 17 décembre 96, réception à l'Ambassade
du Japon à l'occasion de l'anniversaire de l'Empereur. Une invitation
parmis les très (trop) nombreuses invitations qui émaillent
la vie sociale de Lima. Mais malgré tout c'est une réception
où se presse beaucoup de monde car les relations entre le Pérou
et le Japon sont importantes, étant donné les origines
niponnes du Président Fujimori. C'est un must de la vie sociale
à Lima.
Dès lors, un grand nombre de personnalités du monde diplomatique,
gouvernemental, des forces armées, des grandes entreprises, de la
coopération technique internationale... s'y bousculaient. 20h15,
sous un grande tente blanche rayée de quelques bandes rouges, plus
de six cents personnes se bousculaient, en effet, littéralement
pour s'approcher avec
plus ou moins de succès des tables ou des petits bars qui proposaient
des mets de la cuisine japonnaise.
Explosion. 20h20, je commence à parler avec le Ministre de l'agriculture,
Rodolfo Muñante, soudain une forte explosion nous secoue...le Ministre
me dit "no te preocupes es un cohete chino..." (ne t'en fais pas, c'est
un pétard chinois!...), mais directement après, on entend
le crépitement d'armes automatiques dans le fond du jardin, des
cris, des bousculades, les invités refluent pour beaucoup vers les
salons de la résidence, d'autres sont poussés à l'opposé
des coups de feu, panique, cris, explosion, ma compagne Agnès qui
parlait avec des amies loin de moi reflue dans une autre direction, je
me retrouve dans le hall de l'Ambassade, des cris. Tout d'un coup tel un
diable sortant de sa boite, un homme, la face pinturlurée, armé
d'une AKM, traverse le hall en hurlant en se dirigeant vers la porte d'entrée
afin d'isoler la résidence. Réactions des policiers, qui
gardaient
et surveillaient l'Ambassade, rafales de mitraillettes, détonations
de
grenades, tirs, cris...Le monde bascule, qu'est ce que je fais içi?
Pourquoi sommes nous venus à cette réception, alors que
nous n'en avions
pas spécialement envie?
Je me retrouve avec une dizaine de personnes à coté d'une
petite
porte,qu'on ouvre, on se presse tremblants sur l'escalier de services,
la
peur commence à s'installer. Des femmes pleurent, prient...les
tirs
redoublent, mais nous ne savons pas ce qui se passe exactement. 2 membres
du personnel de l'Ambassade, nous font monter au premier, et nous rentrons
dans une salle de bain, où une baignoire nous donne un abri
précaire...Cela
dure au moins une demi heure, tirs sporadiques, moins intenses et bruits
de
voix dans le couloir.
Opération du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru (MRTA).
Soudain, un
homme rentre dans la salle de bain, armé juqu'aux dents, mitraillette
au
poing, notre sang ne fait qu'un tour, il nous crie " nous sommes un
commando du MRTA, nous ne sommes pas des assassins..." Cela nous rassure
un
peu, car si cela avait été le “Sentier lumineux" on aurait
pu craindre le
pire. Il dit que nous sommes des otages qui ne seront relachés
que si le
gouvernement péruvien libère 450 détenus du MRTA
qui se trouvent dans les
prisons péruviennes, et qui, selon le MRTA, vivent dans des
conditions
inhumaines.
Le commando nous pousse dans une chambre à coucher et nous ordonne
de...
(suite dans la version imprimée du livre)
Médecin francophone
mariée au médecin péruvien Luis Sandoval
Né à Rocourt, en 1968 Pierre Landsman, francophone, a vécu au Vénézuela, en France. En France il apprend la Kiné et suit des cours de steward.
"Geschiedenis van uw leven":
Studies van Filosofie en Theologie in Leuven. Nadien aalmoezenier
van het kazerne van de
Grenadiers in Soest, Duitsland (belgisch leger): 1966 en 1967. Tenslotte
werrkzaam in Lima
als professor aan de Universiteit San Martín de Porres
en verantwoordelijke van een katholieke
beweging "Geloof en Cultuur" die groepen telt op de volgende plaatsen
in het land:
Máncora, Piura, Mochumi, Chiclayo, Cajamarca, Chepén,
Guadalupe, Pacasmayo, San
Padro de Lloc, Trujillo, Huacho, Lima, Cerro d Pasco, Yauyos, Puno,
Arequipa.
De beweging werd gesticht in 1985.
Van de verschillende proyecten die ik economisch gesteund heb langs
ONG´s en de
belgische regering blijf ik nog in contact met twee: een tecnische
school en een tehuis voor
kinderen in economische moeilijkheden.
Sinds decenber 1986 ben ik dekaan van de faculteit van Communicatiewetenschappen,
Toerisme en Psycologie. Mi jn werk bestond en bestaat in bouwen,
verbouwen, verandering
van de studieplannen, oprichten van een opzoekingsinstituut, de publicatie
tot nu toe van
tachtig boeken en twee tijdschriften, resp.van Psycologie en Toerisme.Bevordering
van een
twintigtal internationale overeenkomsten met buitenlandse universiteiten
en de oprichting van
twee latijnsamerikaanse associaties: faculteiten van Publicrelations
en Toerisme. De leden
zijn universiteiten van Argentina, Chile, Brasil, Bolivia, Venezuela,
México en Peru.
Christan SCHEPPERS, francophone qui vit à Iquitos
José Gabriel Simons et sa famille,hôtelier à Huanchaco à Trujillo,
francophone (Bruxellois) marié à une péruvienne
(qui mène l'affaire familiale avec José) et père d'une
petite fille, Il a construit et gère actuellement l'hôtel
"Huanchaco
Internacional" à Huanchaco près de Trujillo.
Un hôtel possédant deux types de chambres, les normales
et les logement en bungalows.
L'hôtel fourni logement et petits déjeuners, mais aussi
les repas de midi et/ou du soir dans son restaurant.
Une piscine de bonne dimensions permet de se baigner les nombreuses
journées ensoleillée qui baignent Huanchaco...
Composition actuelle de la famille au Pérou:2 enfants (Luigi
10 ans et Diego 2 ans)
Si vous êtes marié(e), préciser éventuellement
dans quelles
circonstances vous avez fait connaissance de votre conjoint et situation
Marié avec Clélia Gálvez, rencontrée pendant
ses études de psychologie à l'université de Louvain-
la-
neuve en 1986
au Pérou au Pérou à cette époque (ou situation
dans le pays dans lequel
vous vous trouviez).
Vers quelle date êtes-vous arrivé(e)(s) au Pérou
?:mars 1998
Pourquoi ?:saturation complète du style et rythme de vie fou
de l'Europe, et en particulier de
l'étroitesse de la Belgique , non seulement géographique,
mais aussi dans la mentalité de beaucoup de
gens.(Pas tous heureusement).Je me sentais à l'étroit
dans un pays qui croule sous le poids de ses
réglementations et de ses interdictions :manque d'espace physique
et moral dans ce pays.
Où vivez-vous au Pérou (Région, ville, quartier,
caractéristiques de cet endroit, inclus si vous vivez en maison
ou appartement etc) pourquoi là:
Nous vivons à Ayacucho,dans la Cordillère centrale-sud
,dans une maison au milieu d'un parc de
verdure de 3.5 hectares , dans la tranquilité de la nature,
en dehors de la ville , mais seulement à 10
minutes en voiture de la plaza mayor de Ayacucho:nous sommes à
flanc de montagne,100m plus haut
que la ville, dominant un panorama de 40 km , avec vue directe au pic
de Razuwilca (4931m),le plus
élevé de la région.L'impression d'espace et de
liberté que l'on a ici n'a rien à envier ni aux Alpes , ni
aux
Pyrénées où les interdictions de toute sorte poussent
comme des champignons.
Après 20 ans de travail dans une entreprise familiale de distribution
de matériel de génie civil, et ayant
accumulé des milliers d'heures passées dans les embouteillages
autour de Bruxelles,la saturation de
cette société de pure consommation s'est peu à
peu concrétisée,et arrivé à 45 ans (certains
appelent
cela la crise du milieu de vie ),nous avons décidé avec
mon épouse , de ne pas attendre la retraite ou
une maladie du stress ou cardio vasculaire ,pour changer de vie.Nous
avons vendu tout ce que nous
avions accumulé et sommes venu monter une entreprise touristique
dans cette région d'Ayacucho
,dont est originaire mon épouse,.Cette région a connu
un retard de ± 15 ans dans son développement
à cause ...(suite dans la version imprimée)
Serge Wiertz
Francophone, il vit dans la région de Cusco dans la vallée
sacrée et travaille un peu dans le tourisme comme accompagnateur
en jungle de montagne du côté du Pongo de Maïnique.
Puis il y a ceux qui ont rêvé du Pérou, se sont
battus pour y faire un voyage de quelques semaines, puis ont été
atteints du virus sans pourtant venir y vivre. Mais leur nouvel intérêt
est si grand qu'ils feront plusieurs voyages vers ce pays fabuleux, et
il en est même qui décidèrent d'écrire des ouvrages
sur ce thème comme ce fut le cas du "Fou du Pérou" qui se
présente lui-même:
« da zot van Peru »
Nom : Vanderhaegen
Prénom : Jean-Christophe
Langues parlées : français, néerlandais, anglais,
bruxellois
Langues comprises : espagnol (à défaut de pratique quotidienne),
allemand
Formation : licencié en droit (Vlaamse Universiteit Brussel)
; avocat au Barreau de Bruxelles (spécialisation en droit administratif
- urbanisme et marchés publics)
Profession : Secrétaire général
adjoint, Confédération Construction Bruxelles-Capitale
Mandats : membre de la Commission Régionale
de Développement (Région de Bruxelles-Capitale), du Conseil
de l’Environnement (Région de Bruxelles-Capitale), de la Chambre
de simplification et de rationalisation du droit de l’environnement (Région
de Bruxelles-Capitale) ; expert au Conseil Economique et Social (Région
de Bruxelles-Capitale) ; juge social représentant des employeurs
au Tribunal du Travail de Bruxelles
Publications : « Le syndrome Rapa Nui » (1996) ; «
La rénovation urbaine et son financement » (1996) ; «
Bruxelles-Europe, rendez-vous avec le 21ème siècle »
(1997) ; « La mobilité dans et aux alentours de Bruxelles
» (1999) ; « Bruxelles et les autres métropoles, se
comparer pour s’améliorer » (2000)
Congrès : Intervention-débat au Congrès Mondial
de la Route à Kuala Lumpur (Malaisie) sur le thème de la
mobilité urbaine (1999)
Composition familiale : conjoint : Ilse Van Cauter ; enfant : Elena
Vanderhaegen (20 janvier 1998)
Voyages « lointains » : Israël (1979) ; Algérie
(1982) ; Pérou-Bolivie (1988) ; Inde-Népal (1989) ; Equateur-Panama-Guatemala
(1991) ; Indonésie (1992) ; Pérou-Bolivie-Argentine (1993)
; Thaïlande (1994) ; Pérou-Chili-Ile de Pâques (1995)
; Pérou (1996)
Musiques favorites : toutes les musiques jouées dans un rayon
de +/- 1000 kilomètres autour de La Havane (afro-Caraïbes)
; chanteur préféré : Luis Miguel ; chanson favorite
: el dia que me quieras
*
* *
Quelquefois la passion d’un pays, de paysages, de gens, d’une culture et d’une histoire s’exacerbe par la rencontre d’une personne. C’était en 1988, dans une des quatre ruines incas près de Cusco. Je pense qu’il doit s’agir de Puca Pucara. C’était le premier grand voyage que j’avais réussi à financer à peu près de manière autonome grâce à mon job de couchettiste à la Compagnie Internationale des Wagons-Lits et du Tourisme. Il m’avait fallu plus de deux mois de trajets Bruxelles- PortBou-Lourdes-Narbonne-SaintRaphael-Pau-Rimini-Rome-Ancona-Bruxelles à raison de deux parcours par semaine pour financer mon mois de voyage au Pérou avec Continents Insolites. Dans mon wagon, je faisais de la pub pour mon voyage et des passagers charmants ajoutaient régulièrement un petit supplément à mon salaire d’ouvrier. Voyant ma détermination à financer ma première véritable « expédition » au delà de l’Atlantique, mes parents ont versé le complément qui manquait encore lors du paiement du solde à la vénérable institution de voyage bruxelloise. Ouf, j’allais pouvoir partir au Pérou ! Le voyage fut à la hauteur de la motivation à la financer : il ne connut à peu près que des moments d’immense émotion. Mais plus que la découverte du Lac Titicaca ou de Machu Picchu, la véritable passion du pays, des hommes, des paysages et de l’histoire naquit à Puca Pucara grâce au prince des guides des continents insolites, Guy . Nous étions entré à l’intérieur de la ruine inca et Guy nous avait disposés autour de lui en demi-cercle. La pièce baignait dans une lumière mystérieuse. Revêtu de son poncho et coiffé de son couvre-chef légendaire (celui-ci était encore gris, il n’était pas encore entré dans sa période classique des feutres noirs), il nous raconta la fin de l’Empire Inca. Francisco Pizarro, Manco Inca, Tupac Amaru, les légendes de Vilcabamba et de Paititi, l’histoire inca semblait revivre devant nous grâce à ... (la suite dans l'édition imprimée)
Jean Christophe Vanderhaegen
D'autres en on fait l'expérience se sont même marié avec des ressortissant du Pérou et pensent éventuellement à retourner dans ce grand pays.
WINDEY Francis
88, avenue Albert Giraud
1030 Bruxelles (Belgique)
tél/fax: 32- 2 - 216 06 79
gsm: 0495 - 41 03 53
E-mail : fwindey@yahoo.com
Etat civil
Situation de famille: marié - 2 enfants
Nationalité: belge
Date de naissance : 22 - 10 - 55
Lieu de naissance: Wilrijk (Belgique)
Profession : médecin
Etudes
1977 - 1982 Doctorat en médecine, chirurgie et accouchements
Université Libre de Bruxelles
1973 - 1977 Candidature en sciences médicales
Université Libre de Bruxelles
1970 - 1973 Etudes secondaires (cycle supérieur)
Athénée Royal de Laeken
1967 - 1970 Etudes secondaires (cycle inférieur)
Athénée Royal de Spa
1961 - 1967 Ecole primaire
Ecole du Sacré-Cœur de Spa
Emplois
Actuellement :
Médecin-analyste de banques
de données médicales informatiques
recruté par SMALS-MVM
septembre 1997 - septembre 1999
Chargé de mission auprès de l’ AGCD (Administration Générale de la Coopération au Développement) : gestion et suivi des programmes de coopération directe et indirecte dans le secteur santé et pour la région géographique latino-américaine, en particulier le Pérou
novembre 1995 - août 1997
Chef de secteur médical à la Section Belge de Coopération
de Kinshasa
(AGCD) : gestion et suivi des programmes de coopération
directe et indirecte
dans le secteur des soins de santé primaires
septembre 1995 - octobre 1995
Chargé de mission auprès de l’AGCD (stage et formation)
décembre 1994 - juillet 1995
Inspecteur médical au Service de Santé Administratif du Ministère de la Santé : examens médicaux d’embauche, dossiers accidents de travail, contrôle de maladie
mars 1992 - février 1994
Volontaire des Nations-Unies basé à Windhoek (Namibie) : mise en place et gestion de programmes des soins de santé primaires au niveau régional du Ministère de la Santé
mars 1990 - janvier 1992
Coopérant de l’ONG DELIPRO basé à Ibarra (Equateur) : activités de santé communautaire dans la zone rurale de La Esperanza et Angochagua
septembre 1987 - novembre 1989
Coopérant de l’ONG VOLENS basé à Pisac - Cusco (Pérou) : responsable du projet de développement de santé rurale « Jose Felix Garcia » de l’organisation Centro Andino
mars 1986 - juillet 1986
Médecin bénévole dans la région tropicale de La Convencion, département de Cusco (Pérou) : installation d’un poste de santé et formation d’agents de santé communautaire
février 1985 - octobre 1985
Conseiller médical auprès de la firme pharmaceutique PFIZER Corp : marketing et suivi des études cliniques (phases 3 - 4)
septembre 1983 - janvier 1984
Médecin généraliste indépendant à
Bruxelles (prises de sang, gardes)
mars 1983 - juillet 1983
Médecin généraliste bénévole dans le village de Pisac/Cusco (Pérou)
Connaissances informatiques et formations diverses
informatique : MSWord 97/Windows95 & Mac
MS Excel 97
Publisher 98
Corel Print House
Claris Home Page (éditeur Web)
Visual Basic (programmation orientée objet)
SAS (analyse/programmation de banques de données)
cycle de formation AGCD pour coopérants
séminaire de formation SAS (Software Product Systems, Noord Mechelen – déc 2000)
cours de management 1 et 2 et séminaire PIPO
(Planification des Interventions par Objectifs + cadre logique) de
l’AGCD
Langues
langue maternelle : français
langue compréhension
élocution écriture
espagnol
anglais
néerlandais excellent
excellent
bon excellent
bon
satisfaisant bon
bon
satisfaisant
Puis aussi la présentation Quentin Vandendrice réalisée
par ses parents et ses textes. Quentin Vandendrice est venu au Pérou
a commencé à y développer un projet d'aide et est
décédé depuis.
Quentin Vandendrice, 1975 - 2000
Quentin Vandendrice est né à Uccle, Bruxelles, le 8 février
1975, deuxième fils de parents belges. Il a passé
son enfance à Limal, Brabant Wallon et au Zaïre (Congo) avant
de faire ses études d’Ingénieur Civil en Informatique à
L’Université de Louvain-La-Neuve. A la fin de ses études,
il entreprit de faire un voyage au Pérou, accompagné de son
ami et compagnon d’études, Olivier, d’abord, et, ensuite c’est seul,
qu’il parcourra pendant plusieurs semaines le pays à la découverte
de ses paysages, de sa population et de ses propres rêves.
Il termina son voyage à Libertad, sur le Rio Ucayali (confluent
de l’Amazone) où il décida de financer un projet d’aide humanitaire,
construction d’un petit guest house destiné à accueillir
au village des touristes passionnés par la nature.
Quelques mois après son retour en Belgique, ce garçon
plein de vie, s’en alla vers un autre monde.
Après sa disparition, ses parents et ses amis créèrent
la Fondation “Quentin-Libertad-Peru” et continuèrent ce qu’il avait
commencé dans le petit village de Libertad, Ucayali. Aujourd’hui,
une maison d’accueil pour touristes, une banque communautaire et une maison
des femmes ont été bâtis dans ce village et d’autres
projets sont encore en chantier.
Voici quelques extraits du nombreux courrier que Quentin, sa famille et ses amis se sont échangé du Pérou,:
From: olivier poot <olivier_poot@yahoo.com>
Subject: Sur les traces de l'Inca...
Date: lundi 11 octobre 1999 0:12
Voici quelques nouvelles de nos deux deserteurs...
Cette annee nos ambitions sont plus grandes, on redecolle direct pour
Lima sur les traces de bien de nos amigos!
Premiere experience du Perou, le Taxi. Pas trop cher pour des gringos
me direz vous, mais le gars a certainement pu se payer une peinture toute
fraiche avec ce prix... Enfin, on se fait tjs arnaquer au moins une fois.
Quel accueil chez ces gens! Le probleme c'est qu'avec les 2 mots d'espagnol
de Quentin et mes dix lecons d'assimil, c'est pas facile de faire comprendre
mais bon apres deux jours on maitrisait l'espagnol je vous assure.
Apres avoir fait le tour de tout les batiments coloniaux de Lima(superbe),
avoir fait des tours de la ville en camionnette bringbalente (les "combis"
ou on s'entasse a 15 pour une bouchee de pain), avoir ete sentir l'air
de la mer...nous prenons l'avion pour Cuzco, berceau de l'empire Inca...l'aventure
commence!!
Cuzco. je pourrais en parler pendant des heures...magnifique,paisible,
charmant. Ressource culturelle immense, paysages magnifiques, marches artisanaux
aux milles couleurs...et ces vestiges Incas tellement mysterieux. A 3500m
d'altitude, on passe d'abord une journee a s'habituer au troupeau de mammouths
qui nous labourent la tete, puis on se met a visiter, profiter et preparer...le
Chemin des Incas vers le Machu Picchu. El Camino del Inca...la premiere
merveille du voyage! 4 jours de trek, rien qu'a nous deux avec bouffe,
tente et tout le matos, sur le chemin secret trace par les Incas a travers
montagnes et forets pour arriver a l'aube du quatrieme jours a la porte
du soleil et voir dans la fraicheur du matin se devoiler a nos yeux la
cite secrete du Machu-Picchu. Moment plein d'emotions quand la brume s'ecarte
en lambeau pour permettre au soleil d'eclairer les vestiges de cette citee
longtemps consideree comme une legende. Trekking fascinant tant par la
diversite et la beaute des paysages, que par le cote mystique qui entoure
ce chemin et l'epreuve physique de la marche. La pluie s'alterne avec les
eclaircies et rend l'epreuve plus difficile, mais l'experience est unique...et
innoubliable! Moment innoubliable aussi quand, le soir du 4ieme jour, on
se mange une fondue au fromage arrivee tout droit de Suisse, apportee par
des amis suisses rencontres sur le chemin....
Apres quelques jours de repos bien merites a Cuzco, depart pour Puno
et le Lac Titicaca. Agreable sejours sur L'Isla Taquile, au milieu de ce
lac immense et magnifique, perche a 3800m entre Perou et bolivie. On voyage
alors avec deux Belges rencontrees a Cuzco, avec qui on passe de super
bon moments.
Il ne me reste plus qu'une semaine et on va un peu descendre vers la
foret tropicale. Pas le temps malheureusement d'aller faire un tour dans
la Pampa et la foret amazonienne, mais on reviendra c'est sur. Enfin je
dit on, mais il y en a un qui a decide de ne pas revenir...en Belgique.
En effet Quentin a decider de prolonger un peu ses vacances; 5 semaines
pour faire le nord Perou et l'Equateur!!! Je suis un peu jaloux, mais j'ai
mes raisons pour renter...
En tout cas ce voyage est une experience magnifique. Ca ouvre
l'esprit et donne envie de decouvrir toutes ces merveilles que le monde
nous offre, il faut en profiter... Les gens ici sont super accueillants
et tres ouverts.
« Cela ne fait que commencer… »...
...suite dans la version imprimée
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