Vilcabamba

A environ deux heures de route de la ville de Quillabamba on retrouve d'importants sites incas.
Et notamment celui de Vilcabamba. Le dernier village , avant poste  de la visite, se trouve sur la rive droite d'une rivière, qui recèle, elle même plus d'un mystère.
L'un d'entre eux, au milieu du cours d'eau, s'est inscrit pour nous dans la pierre. Gravé sur une roche un espace circulaire percé de 12 trous nous interpelle.
Il nous a été montré par une fillette du village. Elle ne peut répondre, hélas à aucune de nos questions, de quand date ce travail de sculpture? A quelle culture? Cela a-t-il une utilité? Si oui laquelle? Que désigne-t-il? Et personne d'autres de consulté dans le village n'a l'air d'en savoir plus. 

 
Vilcabamba se divise en plusieurs complexes archéologiques de dénominations différentes:


Rosaspata de dénomination récente post-coloniale signifiant "la place des roses" et une autre d'origine nettement plus inca mais pourtant peut-être aussi pudiquement modifié Ñusta hispana se traduirait par "princesse espagnole", mais on nous laisse entendre que par le passé on disait comme encore en campagne "Ñusta Jispana" (la princesse qui urine). Expression qui laisserait plus d'un en conjecture, mais pourrait s'expliquer si l'on se penche sur l'importance que pouvait peut-être revêtir cet acte élémentaire en matière de caractère sacré de certaines jeunes filles dans l'empire et plus précisément de la haute noblesse.
Après avoir traversé le petit pont qui enjambe donc la rivière deux choix s'offrent à nous: Devant un escalier sinueux et une voie empierrée incas, sur le côté un chemin montant en pente modérée rendant l'accès peut-être plus facile.
Au détour de ce chemin soudain le paysage s'ouvre et le coeur s'emballe, car les yeux découvrent un espace construit qui s'annonce plus que prometteur.



A mesure que l'on s'approche on traverse ou longe des espace construit, mais si l'on est hypnotisé par celle du promontoire on découvrira une place large que
rehausse la présence d'un large bâtiment dont de nombreuses portes donnent vers elle. Certaines de ces portes sont de doubles jambage éléments qui ne peut jamais être sousestimé. Car ils signifie attention ici passage, entrée importante!

Les portes à double jambages ici, en soi, ne mêne pas directement à l'intérieur d'une pièce, mais donne sur une sorte de couloir probablement d'usage probablement principalement cérémoniel, permettant donnant sur une allée permettant l'accès à la partie construite la plus élevée au sommet du mont.
Cela permet d'apprécier mieux encore la partie basse, la place, les intérieurs les couloirs d'accès.


 






Un élément curieux s'il en est, serait probablement celui-ci 9 bloc de pierre taillés d'égale façon que d'aucun disent être les socles sur lesquels les femmes en ceinte marquaient ou les mamakunas pour elles les mois de gestation lorsque la grossesse survenait. Mais l'élément le plus important est le rocher qui les surplombe.
Car en définitive en théorie sauf pour certain mystère d'église peut-être, mais commence par la virginité, puis la perte de celle-ci, symbolisé par la déchirure de l'hymen. Les Incas étaient persuadés probablement par l'observation que la jeune femme arrivait plus facilement a dirigé son jet d'urine en un point précis lors de la miction que celle dont un membre viril a imprimé des modifications physiologiques principalement en ce qu'elle a de plus intime, mais peut-être aussi de convoité avec le plus d'instinct primaire et de tension. D'aucun n'hésitent donc pas a affirmer que celle dont on voulait vérifier l'"état" sur ce point était menée sur le sommet de la roche devait s'y positioner et uriner. selon le cours qu'elle arrivait à faire suivre à son urine et autres détails probablement. Il était déterminé sa "condition" de pucelle ou de femme, voire de future mère.