Le cheval au Pérou

         
Le cheval a existé depuis très longtemps au Pérou. Puisqu'y vécu le mesohipo son ancêtre liliputien d'à peine 55 cm de haut, que suivit l'Equus amerhippus. D'aucun comme Henry Mitrani dans son livre pour enfants "A paso llano por el mundo La historia del caballo peruano de paso para Niños" (l'histoire de cheval de pas pour enfants) affirment que le cheval serait né sur le territoire Américain et à l'inverse des hommes aurait traversé le détroit de Béring d'Amérique vers l'Asie.

L'ancêtre du cheval.(Equus amerhippus  santaeelemae)
L'Equus amerhippus avait la taille d'un poney, un cou large et de petites pattes. Il aurait apparu au Pérou et dans les pays voisins du Nord et du Sud il y a de cela environ 2,5 millions d'années. Il a disparu il y a environ 10.000 ans en raison d'une chasse probablement intensive des hommes de l'époque pour sa chair. Le squelette ci-après qui doit avoir 300.000ans, a été découvert au Pérou à Aguada de Lomas à Aréquipa en...2002!

Squelette de l'ancêtre du cheval trouvé au Pérou
Fam:Equidae, ordre: artiodactyla Classe mammalia. Ses restes sont visibles dans le musée d'Histoire Naturelle de l'Université Majeure de San Marcos av. Arenales à Lima. (conf. photos ci-dessus).
Le cheval ne réaparaitra en Amérique du Sud qu'après une disparition de plus de 9.000ans avec les conquistadores espagnols qui les ont importés d'Europe et d'Afrique Nord dans les Caraïbes dès 1492 avec Cristophe Colomb et au Pérou dès le début de la conquista de Francisco Pizarro

Ces chevaux sont principalement des "frisons" allemands, des Andalous et des Berbères. Ils sont d'une importance vitale pour les militaires, car comme cavalerie, ils représentent une force rapide, puissante que les habitants des régions du nouveau monde ne peuvent pratiquement jamais arrêter ou vaincre en plaine.

Le cheval permet aussi de mener sur de très grande distance son cavalier. Cet autre "meilleur ami de l'homme" combat avec lui, l'aide à combattre, à vaincre ou à fuir selon la situation, à se divertir, à voyager, à parader, à séduire! Le cheval est d'ailleurs sujet d'attentions particulières. Un vrai cavalier fait d'abord boire son cheval, avant de songer à se désaltérer lui-même.

Des conquistadores comme Francisco Pizarro à Tierra Firme (Panama) s'étaient passionnés pour les chevaux et avaient établi part de leur réputation locale sur leurs exploits de découvreurs ou de combattants bien entendu, usant de leurs grades militaires et influence politique, mais aussi  de la position sociale de "nantis", dont les éléments visibles seront les demeures, propriétés et aussi les "haras". Francisco en possède un considéré comme notable à Panama.

Au Pérou, l'importance des chevaux sera d'autant plus marquées que les combats sont  nombreux, que les voyages de conquête les obligent à franchir de grandes distances et souvent dans une géographie accidentée le menant à des altitudes pas toujours facile à gérer très souvent au-delà des 3000 mètres parfois 4 et même 5000 mètres.

Certains ayant perdu leurs cavaliers, s'étant échappés sont redevenus sauvages et l'on croise de temps à autres des "manades" de  descendants de ces chevaux "libres" et  parfaitement adapté à ces grands espaces de montagnes.
   
Les chevaux sont au départ devenus (en dehors des marcheurs increvables) incontournables pour pouvoir franchir les graneds espaces accidentés du pays. Une fois le pays "pacifié", les nouveaux occupants "installés" dans le confort et le luxe qu'ils souhaitent. Ils s'occupent de ce qu'ils pourraient encore améliorer. Les pays est vaste, les distances à parcourir souvent grandes d'une ville à une autre.
Les cavaliers chercheront alors des chevaux qui peuvent adopter un pas qui permettent de faire de longues distances avec le moins de fatigue, de douleurs pour eux-mêmes. Le trot leur casse les reins, le galop épuise leur monture trop rapidement. L'idéal serait un pas rapide mais ne provoquant que peu de secousses.
Le "caballo de paso" péruvien

C'est ainsi que naîtra le cheval de pas ou caballo de paso et une école équestre particulière, dont la première dame de la nation Eliane Karp épouse du président Toledo devint à son tour une fervente défenderesse ces équidés et tint en 2003 à participer au défilé militaire de la fête nationale en cavalière émérite avec un groupe de superbes "chalanes" (cavaliers montant ces types de chevaux vêtus, le plus souvent, de chemise et pantalon blanc, couverts  de grands ponchos, mouchoirs au cou passé en un anneau et coiffés de larges chapeaux) dans la grande tradition côtière de Lurin au Sud de Lima, d'Aréquipa mais surtout du Nord côtier.
     

C'est certainement devenu le plus célèbre cheval du Pérou, dont des concours se tiennent plusieurs fois par ans dans le pays et la qualité est de plus en plus recherchée dans le monde hors frontières. Il est actuellement  élevé en de nombreux pays du Nord (Canada, Etats Unis, Colombie, Chili, Argentine etc) à l'extrème Sud des Amérique mais aussi par des européens (Grande Bretagne, Allemagne, Espagne etc).






       



Il est noir, alezan, palomino, châtain, "bayo", "zaino" ou "tordillo".
Il a inspiré de nombreux artistes: peintres, poètes, chanteurs, sculpteurs, artisants. Il est même disent certains à l'origine de la danse de la "marinera".

D'ailleurs curieusement en danse les partenaires sont appelés cavalier et cavalière. Ici cela prend plus de sens encore lorsque l'on sait que le danseur imite le pas glissé et cadencé du cheval, et en cette danse conserve les atours formés aussi du chapeau à large bord, le ponchos impeccable, le foulard qui virevoltera dans les mains des danseurs.
Le cheval de pas ou caballo de paso est certainement l'affirmation d'un haut standing de vie. Les éleveurs sont généralement des gens très aisés. D'ailleurs la valeur des chevaux peut parfois les rendre inaccessibles à beaucoup, même dans la classe moyenne supérieure. Même des dames de cette haute société voulurent en être.    
Elle créèrent en 1994 un groupe distingué auto dénominé "Las Amazonas del Caballo Peruano  de Paso" (les Amazones du cheval péruvien de pas).
 

Lequel apporte non seulement une touche féminine, mais encore, une complémentarité de plus value inconte stable dans la présentation du caballo de paso. Vêtues d'une tenue claire, dentelles, longue "jupe-pantalon", bottes, éperons (aux pointes arrondies comme pour  les cavaliers d'ailleurs), poncho ou étoles pliée sur l'épaule, chapeau de paille (faisant penser au "Panama") de bords équivalent aux plus courts portés par les hommes (sachant qu'ils peuvent parfois être très très large pour protéger le plus efficacement possible des fortes chaleurs de certaines parties de la côte et spécialement en été), elles sont les représentantes d'une exigente école de cavalerie, montrant la capacité de travail en groupe de ce cheval nerveux certes, mais d'une obéissance remarquable, d'une prestance magnifique à la démarche unique.   
  Les selles valent entre 400 et 1000€uros, des éléments de confort additionnel coûtent entre 280 et 800€ additionnel. Les ponchos des cavaliers fortunés étaient traditionnellement en laine de vigogne. Malgré cela, un côté festif tente de donner une image bon enfant, voire accessible.


 

   

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