Celui-ci est un fils de l'Inca Wayna Capac
et d'une jeune princesse, une ñusta du Nord. Qui si elle a enfanté
en la capitale historique de l'empire, s'est empressée de repartir
vers le Nord avec son fils en pressant l'Inca d'en faire tout autant.
L'Inca doit assurer les problèmes de voisinages qu'ont causé
la fulgurante expansion de l'empire Inca qui en à peine un siècle
va augmenter sa superficie de plus de 40 fois et passer de moins de 40.000km2
à plus de 2.000.000 km2 sous trois monarques, son
grand père Pachacutec, son père
Tupac Yupanqui et sa propre impulsion.
Influencé par un entourage de cette concubine mère d'Atawalpa et les courtisans du Nord, c'est dans cette région qu'il se rendra et s'installera.
Les gens du Nord apprécie fort l'Inca Wayna
Capac, sa grande influence, ses pouvoirs et la centralisation
de ceux-ci qui rejaillit sur toute la région Nord.
Tout est alors entrepris pour déplacer la capitale de Cusco vers Tumebamba,
mais, sans les cusquéniens.
On commencera à construire les bases d'une ville qui devrait ressembler
à la capitale historique, on fait mains cadeaux à l'Inca, il
reçoit dans son lit sa très belle courtisane, mais aussi la
jeune soeur de cette dernière qui lui fera aussi de beuax enfants,
et d'autres.
On le presse de modifier sa succession et plus tôt que de revenir
comme le veut le système automatique au premier fils qu'il a eut
de la reine, l'impératrice, la Coya,
c'est-à-dire à Huascar,
d'user de son droit de désigner n'importe lequel de ses fils selon
son choix et ses critères de sélection. La voix du roi est
loi!
Le roi en vieillissant se laisse fléchir et délaisse quelque
peu sa capitale, la reine et les enfants qu'il a eut d'elle, restés
à cusco.
Tout le Nord en est certain l'Inca désignera un successeur dans
les enfants qu'il a eut avec une concubine du Nord.
Les gens de Cusco eux aussi, coutumier depuis plusieurs générations
des intrigues de palais, des complots, des pressions d'une famille d'un
lignage, d'une femme secondaire ou d'une concubine, d'une favorite pour placer
un de ses représentants sur le trône craignent, avec raison,
les manigances des gens du Nord. Mais ils sont tenus à l'équart,
le Nord a constitué une vaste cour très vigilante autour
de l'Inca.
Dans le Sud, les habitudes continuent on n'a pas désarmé dans l'idée de récupérer sa place traditionnelle de capitale et de lieu de résidence de l'Inca règnant. Et bien entendu d'avoir pour Inca après Wayna Capac un de ses fils nés à Cusco, y vivant et acquis à la cause du centre et du Sud.
Wayna Capac a pas mal d'enfant et
ce ne sont pas les candidats qui manquent.
Le premier de la liste est évidemment Huascar,
mais viennent très rapidement après lui (un accident peu
si vite arriver) ses frères et demi-frère de Cusco tels que
: Kununu, Cusi Atauchi, Chuki Huaman, Tupac Walpa,
Atoq, Manco et d'autres.
Dans l'ombre on continue de comploter, de façon générale
pour Cusco, de façon particulière pour son lignage ou son
rejeton.
Des années plus tard, alors qu'il est jeune officier fringant apprennat
des officiers de carrière de son père et qu'il remet de l'ordre
dans la partie Nord Est de l'Empire, qu'une catastrophe sans précédent
se produit.
Une épidémie comme on en a rarement vu décime tout
le Nord ouest, les gens se couvrent de pustules, étouffent.
On murmure que sa cause trouverait son origine dans l'arrivée d'étrangers,
venus de la mer, affectés de cette maladie et abandonnés par
les leurs. Ces derniers recueillis par les populations du Nord on contaminés
tous ceux qui les ont approché et ceux-là ont répandu
alors sans le vouloir la contagion dans toute la région. Même
la noblesse n'est pas épargnée et ce qui défie toute
imagination la cour du plus haut niveau est touchée et même
l'empereur!
Les amautas et autres médecins
et shamans semblent impuissants à guérir cette épouvantable
maladie qui est très probablemet la variole. Aucun de leurs onguents,
de leurs huiles, de leurs breuvages, ni davantages leurs incantations ou
prières ne semblent pouvoiroir sauver le premier personnage du gigantesque
Etat, l'Inca Wayna Capac lui-même agonise.
Une légende et des signes divers annonçaient une catastrophe
majeure et peut-être même l'inimaginable fin du règne
Inca.
Les devins et autres sages tentent tout ce qu'ils peuvent pour conjurer
un sort à ce point défavorable, tandis que shamans, médecins,
soldats tentent de juguler l'épidémie.
On désinfecte, on isole, on brûle.
Les jeunes princes proches de l'Inca les plus susceptibles de lui succéder,
sont victimes de fièvres plus qu'inquiétante, leurs corps
à l'instar de celui de Wayna capac sont
couverts de pustules.
Les uns après les autres ils décèdent.
Il faut remplacer à son chevet de nombreux hauts dignitaires eux
aussi mortellement contaminés.
Alors que l'empereur exhalent ses derniers souffles on lui demande encore
de désigner qui des survivants lui succédera, un de ses tous
jeunes enfants Ninan Cuyuchic, âgé
de 5 à 6 ans se trouve dans le champs de vision de Wayna Capac et le mourrant étend une main
vers lui.
Est-ce sa décision, sera-ce cet enfançon qui lui succédera,
n'est-il pas trop jeune ? Ils n'auront pas la réponse Wayna Capac expire.
il faut conserver la couronne dans le Nord, peut importe l'âge il faut que cet enfant assure le pouvoir du Nord. Mais ce dernier n'est pas davantage en bonne santé, pire des pustules apparraissent aussi sur son petit corps. Il est atteint lui aussi de la terrible maladie, il ne survit que très peu de temps à son père.
On ne peut maintenir secrète la terrible nouvelle. celle-ci se
répand à la vitesse d'un chaski d'élite courrant en
descente. La nouvelle met au plus une semaine pour parvenir au Cusco. Elle met deux jours de moins pour parvenir
dans le Chachapoyas au jeune officier
Atawalpa aussi fils de l'empereur et
aux officiers de haut rangs qui l'accompagnent dans cette campagne de remise
en ordre de cette région traditionnellement agitée.
Le temps d'assurer loa place et de revenir vers Tumebamba, tout en prenant un certain nombre
de précaution et la nouvelle les a précédé.
Huascar à Cusco s'est déclaré
nouvel empereur nouvel Inca.
Il se prévaut de la fameuse cérémonie de la chaîne
qui le désigna à sa naissance comme le futur "unificateur"
et symbole d'union de l'empire et bien entendu de sa qualité de premier
fils de l'empereur et de l'impératrice.
Il réclame qu'on lui ramène la dépouille funèbre de son père dans la capitale et que toute la cour du nord, les princes, les chefs et autres Curaca viennent avant son sacre lui prèter allégeance et le reconaître comme seul souverain de tout l'empire des quatre régions, de tout le Tahuantinsuyu.
La haute cour de tumebamba et environ n'est pas à l'aise, plusieurs d'entre eux sont morts, certains agonisent encore quelques uns sont malades, d'autres ont échappé à l'épidémie, mais tous sont certainement soupçonnés d'avoir travailler au détronement de Cusco comme capitale et à la modification de la ligne de succession au détriment de Huascar.
Le Nord hésite quant à l'attitude à adopter. Ils voudraient gagner du temps savoir réellement quelles sont les intentions de Huascar et de la cour de Cusco. Vont-ils vouloir se venger du complot ourdi et des intrigues du Nord?
la haute cour décide prudent d'attendre et de garder avec elle
le jeune officier prodige fils de Wayna Capac
et héritier potentiel qu'est Atawalpa.
la question est ne pourrait-on prétendre que Wayna Capac l'avait
dégigné lui à la succession. est-ce lui le meilleur
parti à désigner. les officiers qui étaient en campagne
avec lui, le pensent majoritairement.
Huascar pendant ce temps découvre
un complot beaucoup plus proche de lui à Cusco même tramé
par trois de ses frères. C'est d'ailleurs l'un d'eux Chuki Huaman, qui dit-il était pressenti
pour participer à l'assassinat de Huascar,
qui lui dévoile toute l'affaire et dénonce les têtes
pensantes de celui-ci leurs autres frères Kununu et Cusi Atauchi.
Et c'est blême de fureur que Huascar
les fait alors exécuter sur le champs. Envoyant son informateur à
la tête d'une troupe en marche vers le Nord pour toute éventualité.
D'autant que d'autres membres de sa cour le mettent en garde contre les
gens du Nord et Atawalpa.
Le conseil d'Atawalpa évaluant le cour des choses et les dispositions meurtrières dans lesquelles semblent se trouver Huascar, déconseille à ce dernier de se rendre à Cusco. Qu'il envoie le corps momifiés de son père oui, qu'il envoie quelques dignitaires et l'un ou l'autre Curaca aussi. Mais ne se risque pas en personne devant Huascar.
Atawalpa hésite un peu puis se rallie à cette position.
Mais, les conseillers de Huascar ne
cessent de lui dire qu'Atawalpa et les
siens ne reconnaissent pas son autorité et veulent faire cessession
voire pire.
Lorsqu'ils voient arriver la délégation sans les principaux
représentant du Nord, ceux-ci y voient une confirmation de ce déni
de reconnaissance de la position universelle de Huascar.
Lequel entre à nouveau dans une colère implacable. Personne
ne peut défier impunément son autorité. Qui le fait
risque ses bien, son intégrité physique, sa vie.
Il fait alors arrêté les représentant de la délégation
du Nord, les faits châtier sévèrement pour avoir avec
fourberie, oser se présenter sans leur plus hauts représentants.
Et les renvoient en guenille battus et certains même mutilé
comme message clair de sa colère.
Les généraux du Nord et toute la cour restante, voyant arriver les malheureux. Les montrent à Atawalpa et au peuple et finissrent par les convaincre que Huascar n'avait pas l'intention de leur pardonner, le trop long séjour de Wayna Capac chez eux et leurs vues sur son trône, et qu'il veut leur peau. Ils considèrent que la réponse de Huascar est une déclaration de guerre!
Ils doivent réagir vite et fort, car des troupes de Huascar sont déjà en route!
Il faut envoyer des contingents pour tenter de les repousser, pour donner
aux gros des troupes du Nord le temps de s'organiser et de préparre
les plans de batailles.
Atawalpa a des généraux aguerris avec lui, comme Chaculchimay, Kish Kish et d'autres, des hommes
d'expérience, réputés pour leur intelligence, leurs
capacités de stratège, mais aussi une réputation de cruauté
qui à elle seule fait trembler plus d'un ennemi.
Les armées s'affrontent avec déterminations, les pôles
d'influence en dépendront peut-être pour les siècles
avenir ou qui sait définitivement.
Attaques, contre attaque, offensive d'un côté, contre, encerclement,
pénétration, sacs de villages de villes, pillages, incendies,
punitions pour appartenir ou soutenir le camp opposé.
Les arbres de zones entières se remplissent de pendus!
Hommes, femmes, enfants sont battus, mutilés, massacrés!
les vautours et autres charognards, n'arrivent plus à suivre, s'il n'y avait les vers et la pourriture, les paysages n'offriraient que longtemps un visage défiguré d'horreur débridée.
Le destin de tout l'empire se joue. De nombreux vassaux, de nombreuses populations récemment dominées doivent choisir un camp. Et il faut éviter de se tromper, les vainqueurs ne sont guères doux avec leurs opposants ou tout ceux qui leur paraissent traitres à leur cause.
Parrallèlement on murmure que les étrangers venus quelques
années au paravant seraient de retour et se prétendraient
envoyé d'un dieu. Seraient-ils messager du dieu Wiracocha?
Les envoient-ils remettre de l'ordre? S'agit-il de désinformation
de l'ennemi?
Même les rapports des propres espions de chaque camps rapportent
des détails plus qu'étranges, pour certains difficilement crédibles.
Ils auraient une autre couleur de peau, sentiraient très mauvais,
ne parleraient aucune des langues connues dans le monde civilisé
du Tahuantinsuyu ou des zones frontalières,
mangeraient des oiseaux inconnus, seraient recouverts de carapaces
protectrice faites dans des matériaux, des métaux jamais vus
encore, possèderaient des sortes de macanas faite dans ce métal
et capables de couper un homme en deux ou d'en transpercer deux d'une seule
poussée, ils manient des arment qui crachent la foudre dans des éclairs
de lumière et des bruits assourdissant comme le tonnerre et foudroient
à distance des hommes comme abattus par flêches, mais soulèvent
des gerbes de terre et tuent plusieurs hommes à la fois avec ce qu'ils
appellent canons!
Ils sont habillés de façon grotesques, portent mains étendards,
mangent, boivent et forniquent comme des hommes.
Ils exibent tant qu'il le peuvent un homme supplicié sur une croix
ou parfois cette croix seule. on ne sait si c'est une menace de ce châtiment
à leurs opposant, car ils ont de plus l'air de vénéré
le crucifié!
Ils n'ont pas l'air très dangereux, car malgré toutes leurs armes et monstres étranges, ils sont peu nombreux, deux cents tout au plus, pensent-on. Numériquement donc insignifiant et ne pouvant faire le poids contre aucune armée du monde connu, quelles soient d'Atawalpa, de Huascar, des Cañaris, pas même des Chancas ou des Sachapoyas toutes constituées de plusieurs dizaines voire centaines de milliers d'hommes.
Ceci dit ce sont des agitateurs, ils ne respectent pas les accllahuasis des femmes choisies et des vierges dédiées aux dieux. pas même celles destinées au Soleil. Ils se comportent comme s'ils étaient à la tête d'armées innumérables.
Ils souillent comme des généraux ennemis, ont soif d'or
et d'argent ont déjà élevé une sorte de temple
sur la côte.
Ils semblent avoir des sortes de shamans habillés de noir ou de
couleur sombre portant souvent cette croix faite de bois ou de métal.
Une question fondamentale se pose. Si ce sont des envoyés d'un
dieu, n'ont-ils pas pour mission de remettre ces armes et connaissances guerrières
à Huascar ou à Atawalpa, pour faire pencher la balance définitivement
dans un des deux camps?
Mais, quand on essaye de savoir, leur réponse sont souvent ambigues
et peuvent être interprétée de diverses façons
et leurs contraires.
S'il a essuyé quelques revers, Huascar
a aussi gagné quelques batailles. Un de ses généraux
et frère Atoq avait même par une chance insolente et un concour
de circonstance extraordinaire réussit à faire Atawlapa prisonnier
alors qu'il se déplaçait en inspection avec un petit contingent.
Il avait cependant réussit à profiter des célébrations
arrosées de la troupe d'Atoq pour cette victoire éclair et
inespérée, pour tromper la vigilance des gardien et s'échapper
"comme un serpent" (puis fera-t-il dire à lña légende
"se transformamnt en serpent"). C'est Chaculchimay
et ses troupes qui vengeront l'affront subit en écrasant la troupe
d'Atoq, présomptueux qui se retrouvera prisonnier du terrible général
d'Atawalpa. Lequel fera décapiter
Atoq, il fera verser de l'or en fusion dans son crâne et s'en servira
comme Keru avantde l'envoyer à Atawalpa pour qu'il puisse faire
de même.
Huascar s'est en suite lancé
en personne à la tête de son armée, il a eut quelques
succès et il célèbre confiant ses victoires.
Trop confiant d'ailleurs, il fini par commettre le même impair que
son frère Atoq, car c'est au cour
d'une de ces célébrations de victoire, bien arrosée,
que les troupes du général Chaculchimay
embusquée, parviendra à les surprendre, et les submerger.
Faisant même Huascar prisonnier,
tandis de Kish Kish et d'autres continuent
leur sanglante marche guerrière sur la capitale historique.
Atawalpa peut se déclarer dès
lors Inca, empereur du Tahuantinsuyo
et souffler. Il est très curieux de voir enfin à quoi ressemble
vraiment ces "étrangers". Ces derniers n'ont d'ailleurs pas l'air
très à l'aise sur les petits chemins escarpés des Andes,
où ils peines comme leurs monstres trimbalant de lourds bagages.
L'Inca légèrement impatients, ordonne qu'on les guide à travers les Andes sur un chemin défini par lui et leur fournisse même à boire et à manger pour qu'ils arrivent en un point proche de l'endroit où il se trouve avec un fort contingent armé rassemblant plus de 60.000 hommes Caxamarca.
Ceux-ci ont acceptés, ils disent même devoir rencontrer l'Inca
pour lui apporter la parole de dieu et divers cadeaux.
L'Inca est dubitatif. on lui dit que ces êtres sont malins, sournois,
fourbes et cruels, mais se font malgré tout des alliés sur
la côte.
Atawalpa se pose milles questions. A propos de ces hommes, à propos
de sa propre destinée, des présages vus par les voyants, les
légendes.
Il a su que Huascar s'était fait trahir par deux de ses frères
qui voulaient lui ravir le pouvoir. il se pose aussi la question du degré
de confiance qu'il peut avoir lui-même en ses proches.
On lui conseille de se faire remplacer par une sorte de double, un personnage
de la cour, un frère, un cousin qui jouerait son rôle auprès
des étrangers.
Cette solution lui parait pas convaincante si ce n'est plus dangereuse
encore. Que se passerait-il, si les étrangers abusés, pensant
s'adresser à lui confiaient à un autre les secrets des métaux
nouveaux, de leurs armes de leurs monstres, de leurs engins?
L'idée pourrait alors venir à celui-là de tenter
de le renverser pour prendre sa place.
Et après tout que pourraient vraiment 200 hommes, quelques soient
leurs armes et leurs force contre plus de 60.000 hommes?
Il fera dire aux étrangers qu'ils les invite à s'installer
dans la petite ville de Caxamarca et sur la place principale et aux abords
les plus proches comme on le fait lors de Katus ou de marchés. Tandis
que lui-même restera en retrait dans son vaste campement avec une
garde rapprochée de quelques milliers d'hommes.
Lorsque Francisco Pizarro et ses hommes
arrivent à Caxamarca, un envoyé de l'Inca leur fait dire
qu'ils peuvent s'installer dans la ville mais ne peuvent pénétrer
dans les temples, ni en la tour sacrée.
Les Espagnols demandent où se trouve l'Inca et quand est-ce qu'il
les recevra on leur indique la direction du campement militaire d'Atawalpa,
mais reste vague quant au jour et l'heure de rencontre.
Cela ne plait qu'à moitié aux conquistadores espagnols, ils ont l'habitude d'être reçu immédiatement par les chefs et autorité maximale. Pas d'attendre dans les anti-chambres.
Ils décident d'envoyer une estaffette vers l'Inca pour le rencontrer
et déterminer les détails de la rencontre au sommet avec
Francisco Pizarro.
Un des premiers qui viendra pour fixer le moment du rendez-vous et souhaite
voir l'Inca est un conquistador nommé Hernando de Soto.Il est accompagné
de Miguel Astete qui rapporte en ses écrits que le camp de l'Inca occupait
plus d'une lieue et demi et qu'il y avait tant de tentes qu'ils ne purent
les compter. Ils sentirent leurs gorges se serrer et leur coeur paru s'arrêter
un instant. Comment affronter pareille armée? C'était pratiquement
perdu d'avance. S'ils devaient combattre ils s'affronteraient à environ
un contre ... quatre cents! Il ne fallait pas laisser paraitre l'angoisse
sourde qui menaçait de se transformer en peur panique. Ils rajustèrent
leur tenue et leur position en selle et caracolèrent de concert, le
plus fièrement qu'ils le purent. Ils avaient du mal à croire
que des "indiens" puissent avoir si superbe campement et autant de tentes.
Il est nerveux arrogant. Il n'obtient rien de ce qu'il veut.
L'Inca ne se montre pas à lui.
Cela le rend tellement nerveux que les soldats de l'Inca deviennent menaçant
et se regoupent autour de lui, l'affrontement parait inéluctable quand
arrive un des frères de Pizarro à la rescousse et surtout avec
un sens plus aigu de la diplomatie et des bonnes manières. Il faut
la rencontre avec l'Inca, car seulement en s'emparant de lui on pourra peut-être
neutraliser ses troupes.
La rencontre aura bien lieu, on leur confrimera la date plus tard.
Le 16 novembre 1532, comme il aura finalement convenu, l'Inca Atawalpa se rend sur la place centrale de Caxamarca, avec des dignitaires, courtisans et courtisanes, dans son palanquin porté avec lenteur et majesté.
Il y a relativement peu d'Espagnols au centre de la place, quelques hommes
dont un homme vêtu de ce qui ressemble à un long unku descendant
jusqu'au sol de couleur sombre avec un large bonnet et une corde pour ceinture,
il tient unobjet rectangulaire dans les mains.
Il tend l'objet en disant "Voici la parole de Dieu".
L'inca se fait porter l'objet, un traducteur accompagnant de religieux
qui parle runa Simi lui traduit. L'Inca regarde le livre le soupèse,
le retourne avant de coller son oreille contre l'ouvrage. N'entend rien il
jette le livre s'exclamant "Il n'y a rien a entendre ici".
Le livre a à peine touché le sol que l'homme vêtu
de noir qui lui a présenté tourne le dos à l'Inca et
s'exclame "Santiago, Santiago".
C'est alors qu'éberlué l'Inca entend claquer de façon
très rapprochées plusieurs coups de tonnerre,
de la fumée sort
de plusieurs fenêtres des maison de la places, tandis quedes dizaines
de ses dignitairessont violemment jettés en arrière le corps
ensanglanté ou déchiquetté. L'instant d'après
dans une clameur bondissent hors des maisons et de l'arrière de
certaines, des monstres hauts et larges comme deux lamas, chevauchés
par des soldats vociférants armes au poing, dans une charge impressionante
qui le laisse sans voix. Des siens nul n'a encore réagit vraiment
si ce n'est certains qui s'enfuient à toutes jambes et da'utre qui
viennent empressé remplacer les porteurs de son palanquin qui ont été
blessé grièvement par les décharges brutales.
Il veut envoyer le signal pour que les troupes de Chaculchimay, vainqueur de Huascar lancent l'assaut, mais c'est déjà
trop tard. Les étrangers sont sur lui. Son palanquin vacille. Il est
empoigné comme un vulgaire vilain, une dague sous la gorge. C'est
fini il est prisonnier, nul ne peut plus rien faire dans l'instant tout est
joué.
Ses 60.000 ne serviront à rien. Il faut négocier avec les
vainqueurs du moment, les amadouer. Comme ils semblent assoiffés
d'or et d'argent, il leur propose de leur offrir une rançon considérable,
une salle remplie d'or et deux d'argent contre sa vie sauve et sa libération.
Il offre même une de ses soeurs, Sisa Quispeà
Francisco Pizarro le chef des conquistadores,
de la sorte ils deviennent beau-frères, de la même famille.
Il essaie d'apprendre leur langue, certaine de leur moeurs, il les observe
avec toute l'accuité dont il se sent capable. Il apprend même
leur jeu, notamment les échecs où il se révèle
très vite un adversaire redoutable.
D'autres espagnols sont arrivés dans l'entre temps dont un certain
Diego de Almagro qui
se prétend alter ego du chef, sans que cela n'ait l'air avéré
dans les faits. Celui là d'ailleurs aussi aime à le fréquenter
comme Pizarro.
L'or et l'argent commencent à arriver et les étrangers sont
partagés entre la joie de voir arriver des convois avec des lamas
chargés d'or et d'argent, mais portant chacun des charges de moins
de 40 kilos à la fois.
Atahualpa devant leur fébrilité leur impatience, pour les
détendre et commencer à diviser leur force leur confie qu'il
y a de l'or en différents points de son empire, mais que tous les
sujets ne sont pas toujours en clin à se hâter d'envoyer leur
or. Ce qui serait le cas des populations de Pachacamac
ou des temples regorgeraient d'or. S'il veulent avoir cet or là aussi,
il faut même qu'il se hâtent car les prêtres et curacas
non-inca de la zone pourraient même tenter de cacher, leur or et argent.
les Espagnols décident alors d'envoyer une petite troupe dirigée
par Hernando Pizarro, frère du gouverneur en chef, aller chercher
ces trésors là bas loin sur la côte.
Mais, dans un même temps, une question s'impose à lui, lui
vrillant la tête. Et s'ils étaient venus pour aider Huascar. Oui c'est cela, ils viennent délivrer
Huascar et le remettre sur le trône.
S'ils y arrivent c'est sa fin, Huascar
ne pardonnera pas la mise à mort ignominieuse de son frère
Atoq et moins encore sa propre détention.
Il se dit qu'il ne faut à aucun prix que cela n'arrive.
Profitant de ce que l'on lui permette de demander que l'on ravitaille
les hommes de Pizarro, prépare les caravanes d'amenée d'or,
accompagne les Espagnols où ils veulent et satisfasse à un
certain nombre d'exigence de ces derniers, il ordonne à Chaculchimay de faire mettre à mort
Huascar, ainsi personne homme ou démon ne pourra plus le délivrer.
L'ordre est exécuté sans délai!
Stupeur dans la capitale Inca et tout le centre et le Sud, mais aussi
chez les Espagnols qui ne peuvent croire que prisonnier, il ait pu sous
leur nez et à leur barbe transmettre un ordre aussi fou que de faire
exécuter l'Inca en titre qui est d'ailleurs son propre demi-frère!
Pour eux, à l'évidence, Atawalpa
malgré sa compagnie agréable et son apparente soumission
n'est qu'un rusé, fourbe, insoumis d'une dangerosité qui met
leur propre existence en danger constant.
Ils exigeront de lui qu'il renonce à ses croyances hérétiques
selon eux, se fasse baptiser. Atawalpa
sent que la situation dérape. Il accepte. Et se fait baptiser du
nom chrétien de Juan ou de Francisco, les témoignages diverges
sur ce point. Il indique alors que dans la capitale historique,"nombril du
monde" de Tahuantinsuyo, se trouve aussi beaucoup d'or qu'ils pourraient
emporter. Aussi, Pizarro envoie une petite troupe en éclaireur.
Mais, la cupidité, la peur, la duplicité se sont ancrés
dans les esprits et les coeurs des conquistadores. L'Inca est perdu.
Il sera exécuté le 29 août 1533.
C'est l'incrédulité chez les siens, les manifestations de
douleurs, de pleurs, de lamentations, de désespoirs, sont sprectaculaires!
des femmes de l'inca tentent de se pendre avec leurs propres tresses! Certaines
y seraient même parvenus! Les Espagnols lui donnent sépulture
chrétienne comme pour s'amender on l'enterre dans le petit cimetière
de la petite église construite là: San Francisco de Caxamarca.
Qui désormais gouvernera l'empire ? Qui sera capable d'en assumer
le rôle et dêtre reconnu comme tel par les populations Incas
et sous leur domination et pourrait avoir l'aval des Espagnols?
Manco Inca
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